iCINEMA
fête ses 10 ans
Depuis les années 1920 jusqu’à nos jours au Grand Rex de Paris, des ciné-concerts se sont organisés. C’est la première fois qu’en Israël, un producteur se lance dans ce genre d’événements. Pour fêter les dix ans de sa société, la CENTURY MAX STUDIO, Raphaël Elbaz a, en ce 31 octobre 2022, allumé tous les projecteurs dans l’un des plus prestigieux complexes de cinémas de Tel Aviv. Raphaël est producteur d’événements et distributeur de films pour la Warner Bros, Walt Disney, Universal Studios…
Quelle soirée ! Nous ne savions plus à quels plaisirs nous vouer. Celui du souvenir ? De l’émerveillement ? De la découverte ? de l’admiration ?
Ce fut un tour de force d’orchestrer cinquante musiciens jouant en parfaite symbiose avec les extraits films qui défilaient derrière eux.
Raphaël a été bien inspiré le jour où il fit appel à l’un des orchestres de la société de Gabriel Chouraki, JERUSALEM MUSIC PRODUCTIONS. Gabriel est un violoniste soliste réputé et à ce titre, nous avons eu la grâce de l’entendre jouer La Liste de Schindler mais en tant que directeur musical de l’événement, il sut parfaitement bien organiser le programme autour de plusieurs medley réunissant des grands classiques de John William, Hans Zimmer, Nino Rota…. Doué d’un sens de la responsabilité peu commun, il sut également prendre en charge la régie plateau. Il s’est adressé à Ilan Chouraki, son père, compositeur-arrangeur, fils lui-même de compositeur-arrangeur, pour écrire une cinquantaine de partitions. Top chrono, Ilan avait à peine sept semaines pour écrire ce spectacle d’une heure et demie en continu. La magie ayant été de trouver l’élément sonore qui allait rabibocher Star Wars à la Reine des Neiges ; Indiana Jones à Pinocchio et Bat Man au Magicien d’Oz.
Gabriel Chouraki
Zvi Carmeli
Pour cet événement, tous eurent un allié de taille, le chef d’orchestre Zvi Carmeli. Zvi est par ailleurs un altiste reconnu à l’international et professeur d’alto à l’Académie de Musiques de Jérusalem.
Ce collectif aura été la plus belle métaphore de la société israélienne. Chacun connaissait sa place, chacun était à sa place et chacun était le roi en sa place. Et tous étaient réunis autour d’une vision, une image en musique.
Le slogan même de la société d’Ilan Chouraki préfigure la démarche : “IC Music as I see you”.
L’histoire ne s’arrête pas là.
On ne change pas une équipe qui gagne, un nouveau ciné-concert enrichi d’autres medley dont un des œuvres d’Ennio Morricone pointe à l’horizon.
